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Un twin sinon rien


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Il y a 13 heures, Jacouti a dit :

ah oui les cadres Martin c'était la classe à l'état pur ! Enfin en souvenir .... j'aurai bien aimé pouvoir m'en offrir, mais il aurait fallu une sacré belle tirelire

38 000 Francs la moto, 14 500 Francs la partie cycle, en 1980 ça pesait lourd. Les cadres poutres seuls coutaient un peu moins cher, 11 000 F quand même

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Un artisan fabrique encore ce genre de cadre, Alain TAILLEUX, essentiellement pour des petites cylindrées alors que les cadres Martin pouvaient encapsuler le 6 cylindres d'une CBX mais ça reste de très belle réalisation.

http://www.atcmoto.com/

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Modifié par Le Gars en Guzz
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  • 2 semaines après...
Le 10/05/2021 à 22:27, Le Gars en Guzz a dit :

Le passage à l'an 2000 a été grandement favorable à la tenue de route des roadsters, les constructeurs abandonnant les classiques cadres à berceau pour des élément périmétriques à moteur porteur.

D'ailleurs, au risque de me faire bannir du forum, la ST me fait vraiment penser à ces productions de la fin des années 90, en particulier un modèle qui a imprégné la rétine du jeune motard fauché que j'étais, la Kawasaki ZRX 1100 et son fameux bras oscillant. Certains reprochent à la ST d'être trop "japonisée", en fait elle reprend les codes de ces mythiques super bike, Honda 1000 Big One, Yamaha xrj 1200 ou Suzuki 1200 GSX mais avec 3O kg de moins et une élégance "so British".

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c'est vrai mais le problème sur la ST c'est les suspensions et la fourche, le cadre est à mon avis suffisamment rigide

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Je suis passé chez Triumph aujourd'hui, en demandant des infos sur la ST 2021 Euro 5, on m'a parlé d'une rumeur de Speed Twin RS qui serait présentée en juin. Fourche inversée, moteur de la Thruxton, reste à voir le tarif.

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  • 3 mois après...

Oui une très belle expérience, niveau préparation ça a été un peu à l'arrache, j'ai trouvé le CB1000R 15 jours avant le départ, c'était juste 😀

D'ailleurs niveau motos engagées c'était très varié : du Zundapp KS 50 cm3 piloté par le créateur du site d’accessoire Ixtem moto (il s'était fait sucrer son permis quelques mois avant le départ en remontant du Rallye des volcans avec sa KTM 1290) à la MT10 en passant par de la 125.

Pour te donner une idée de l'ambiance, ci-dessous le lien vers quelques photos, j'avais tenu un journal de route pendant la course sur un autre forum, je peux le rapatrier ici.

Album Photo Moto Tour 2017

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Merci pour le lien, génial les photos, j'ai vu de belles chutes, ça devait mécaniquer dur le soir pour pouvoir repartir.

J'avais lu que le tracé empruntait essentiellement des petites routes, quand l'herbe pousse au milieu la route on est limite sur du chemin de champs.

Je suis preneur du récit, histoire de regretter un peu plus de ne pas l'avoir fait 😭   😉

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Voici comment on passe de motard du dimanche se baladant en Guzzi à pilote de CB1000R engagé sur le "plus grand rallye moto au monde", c'est pas moi qui le dit, c'est ce qui est écrit sur le site officiel.

Episode 1 : La genèse

On est en 2009, c'était par un de ces longs et pluvieux week-end de novembre, de ceux qui te font regretter d'assurer ta moto toute l'année car même si tu réfutes l'appellation de "Motard du dimanche", jamais tu ne sortiras par un temps pareil.

Bref, je zonais sur le net, quand je tombe sur les vidéos d'un certain Lolo, journaliste à Moto Journal, qui, avec sa bande de potes, Serge Nuques & Co, se faisait les reco d'un certain Dark Dog Moto Tour.
Les protagonistes, tout comme l'objet du délit m'étaient totalement inconnu, mais le côté primesautier et quelque peu potache de leur réalisation m'encouragèrent à en voir plus.

Et là c'est le choc, la révélation, c'est ça que je veux faire, je l'avais mon Everest, ma traversée du Sahara, ma régate en solitaire, ce projet un peu fou dont rêve tout à chacun, un peu comme quand on est gamin et que l'on clame haut et fort
 "Quand je serais grand, je serais pilote de chasse et même ..", aussitôt coupé par un "Mange ta soupe d'abord, on verra après"

Très vite la réalité et la raison sonnent le rappel à l'ordre. C'est une compétition, il faut une assistance, une machine de course, une combarde, il y a du circuit ... bref une montagne de bonnes raisons pour ne pas s'y risquer, après tout, une sortie moto avec les potes dans les Vosges, c'est pas mal non plus.

 

Episode 2 : Maintenant ou Jamais

2010, le DDMT lance la formule Solo, "Venez avec votre moto, on s'occupe de tout le reste, logis, couvert et assistance sont fournis".
Voilà ce qui simplifie grandement la logistique. Bon y a plus qu'à...
Entre temps, changement de boulot, déménagement, maison, enfant, bref la vie, qui repousse le projet.

2014, comme tout les ans, je vis le DDMT par procuration devant mon écran de télévision, enfin d'ordinateur pour apprendre que finalement c'était le dernier. snif

Après tout, une sortie moto avec les potes dans les Vosges, c'est pas mal non plus.

2016, le Moto Tour est de retour, mais attendez, j'étais pas au courant, je ne suis pas prêt moi, je veux y être

Eh oui, à force de regarder les vidéos de m'sieur COCHET, on devient dépendant, accro à la spéciale sur route fermée, à la liaison de nuit ou tout autre épreuve repoussant les limites du raisonnable.
Très vite, on en veut plus, les virées dans les cols vosgiens laissent un goût de trop peu, d'inachevé.
On veut faire le grand saut, gouter au frisson de cet Everest du rallye, en connaître ses difficultés pour mieux se connaître soi. Et puis le temps passe, si c'est pas maintenant, ça sera peut être jamais.

 

Episode 3: "Engagez vous !", qu'i disait "Vous verrez du pays"

Janvier 2017, la période est propice aux bonnes résolutions, pour moi ce sera Moto Tour.

Je passe outre ma nature raisonnable et raisonnée pour, en quelques clics, me retrouver inscrit sur l'édition 2017 en formule Solo.

Bon, le plus facile est fait, maintenant il me reste à trouver l'équipement, la moto, organiser à minima l'aller-retour, comprendre ce qu'est une base chrono, le boule-flèche, une épreuve de régularité, réviser ma table de 55 (vitesse moyenne généralement pratiquée) et surtout rouler.
3500 km,  je vais faire sur une semaine ce que je fais difficilement sur un an, quand je disais "motard du dimanche", ce n'était pas qu'une expression.

Janvier, c'est aussi le mois des soldes, ça tombe bien, j'ai une combarde à acheter. Je garde un souvenir mitigé d'un essayage d'une Alpinestar, on était très très loin du pilote GP. Il faut dire que j'ai plus un gabarit de bucheron slovène que de danseur étoile et j'ai surtout de gros à priori sur les mecs qui roulent en combarde en dehors des circuits, bande de frimeurs.

Prise des mensurations, je devrais rentrer dans la toute nouvelle Bering, le modèle est sympa, en rouge et noir, c'est une marque française et il y a une super promo sur Mcom.
Trois jours plus tard je réceptionne le colis pour le premier essayage. Il manque clairement une voir deux tailles, le bas passe tout juste mais pour enfiler le haut c'est du sport.
Ceux qui connaissent compatiront, pour les autres, imaginer un chien qui veut attraper sa queue. Dommage c'était déjà une XXL

Après quelques semaines de cyber-recherches, je trouve mon bonheur chez un petit artisan du coté d'Albi, Franck VIDAL de Vidal Sport , "La seule combinaison 100% française" ave l'accent qui chante. Trois semaines de délais et c'est parti pour mes premiers tours de roue "combardisé". Fini les à priori, en fait c'est très confortable, aucune prise d'air et surtout hyper sécurisant. Le seul bémol, ne pas attendre la dernière minute pour la pause pipi.

 

Episode 4 : Le plus court chemin pour aller d'un point A à un point B ...

Allez, interro surprise pour m'assurer que tout le monde suit. Sortez vos cahiers, vos stylos :

Sachant qu'un individu lambda, partant de Nancy, désire se rendre à Limoges pour ensuite rejoindre Toulon à moto, et enfin retourner à son point de départ.
Quelle stratégie doit-il adopter pour rentrer en à peu près en bon état chez lui ?
Vous avez 1 heure.

Même si la logistique est assurée entre Limoges et Toulon, il faut quand même se rendre au départ et revenir ensuite. Au début, j'avais envisager de tout faire à moto.
Après une semaine de course, je ne serais certainement pas très frais pour remonter de Toulon à moto, surtout si c'est pour se faire du full autoroute, et puis avec une remorque qui dort dans le garage, ce serait dommage de ne pas en profiter.

Et il y a toujours le risque d'une casse mécanique ou d'une chute qui signifierait fin de la course.

J'ai donc choisi de privilégier le retour. Vendredi prochain, je vais descendre en voiture + remorque jusqu'à Avignon ou je vais laisser l'attelage chez des amis. Puis trajet Avignon Limoges en moto pour prendre le départ du Moto Tour (522 km). Grosse journée en perspective, départ 6h00, pour 7 heures de voiture et 5 heures de moto. Une bonne mise en jambe.
Heureusement, le samedi c'est vérifications technique et administrative suivi d'une parade en ville et d'un prologue sur le circuit de kart pour déterminer l'ordre de départ du lendemain.

Après l'arrivée à Toulon, trajet Toulon Avignon en moto (168 km) où je récupère la voiture et la remorque pour remonter sur Nancy.

 

Episode 5 : Qui veut aller loin, ménage sa monture

On va parler moto, mais tout comme le reste, ce choix est le résultat d'une longue réflexion. J'ai rapidement exclu celles qui occupent le garage.

Par ordre d'arrivée, le cb750 Bol d'Or de 1981, ma première moto achetée en 1996, elle coule une retraite méritée chez mes parents, je la démarre 2 à 3 fois par an, trop risqué de lui faire subir une semaine de compétition.

La Guzzi 1200 Sport de 2007, ma deuxième moto depuis 2009. Là c'est sentimental, jamais ma diva n'ira se fourvoyer dans ce genre de périple. Ses 270 kg tout plein fait ne sont réservés qu'à la balade.

La Daytona alors, là c'est moi qui ne suit plus, une journée ça va, une semaine bonjour les dégâts.

En toute honnêteté, vu mon niveau et mes prétentions sportives, une 650 ou même une 500 CB aurait très bien fait l'affaire, je pense même que s'eut été un choix judicieux.
Choisir, c'est renoncer, l'achat et la préparation d'une nouvelle moto doivent être financés par la vente d'autres. Quitte à sacrifier la Dayto et le Bol d'Or autant que se soit pour un truc qui envoie du bois.

La référence en rallye c'est KTM. Duke, Super Duke, SMT, que se soit en 690, 990 ou 1290 ça truste régulièrement le haut du classement, le budget est aussi à la hauteur des performances, hors d'atteinte.

J'ai bien tenté de me faire prêter une moto par Aprilia en leur proposant un partenariat, il me fournissait la nouvelle Shiver 900 le temps du MT et en échange je partageait, via le web, mes impressions sur la moto et la course. La responsable marketing France trouvait l'idée intéressante, mais avec une seule machine pour le parc presse et très peu de moyen, c'est tombé à l'eau.

Et puis le CB1000R me faisait de l'œil depuis un moment, c'est l'occasion qui fait le larron.

 

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Vendredi 6 octobre : j-2

Une grosse journée de route, départ à 6h00 de Nancy pour arriver 620km plus loin à 13h00 à Avignon. Le temps de préparer la moto, charger le bardas (affaires pour une semaine et quelques pièces de rechange), manger un morceau et équiper le pilote, re départ à 15h00 pour 550 km et 6h30 de moto.
Nîmes, Montpellier balayés par un gros vent, très désagréable, remonté vers Millau, beaucoup plus sympa puis Rodez, Figeac, Rocamadour ,Brive et enfin Limoges.

Une bonne nuit de sommeil dans un air BnB, samedi vérifications administratives et c'est dimanche que les choses sérieuses commencent

 

Samedi 7 octobre : j-1

9h30, arrivée au village du Motor Tour installé en cœur de Limoges, 130 participants, les assistances, l'organisation, les partenaires, ça fait du monde. Je vais déposer mes affaires à l'hôtel, j'ai choisi la formule solo, mes affaires seront transférées de ville en ville par l'organisation qui s'est chargée de réserver les nuitées.

Je trouve la file d'attente pour les formalités administratives, en attendant mon tour, je fais connaissance avec la faune , quelques novices comme moi mais surtout des vieux briscards qui ont de nombreux Moto Tour au compteur, pour beaucoup ce sont des retrouvailles annuelles. Ça parle moto, road book, spéciales, une bonne ambiance, ça met dans le bain.

Inscription validée, je peux me présenter au contrôle technique, c'est eux qui valident ou pas la conformité de tes équipements et donc si tu prends on pas le départ. En poussant ma moto dans les allées du parc fermé en direction de la zone fatidique, j'entends, "tes clignotants ne sont pas d'origines, à mon avis elle passera pas". Gros coup de stress, l'ancien proprio avait monté un passage de roue et des minis clignotants, je plonge sur mon smartphone pour trouver des concessions motos dans les alentours au cas où, des fois que.

C'est mon tour, contrôle des équipements du pilote : casque, gants, bottes, dorsale, combinaison, c'est validé. Je passe au contrôle suivant, celui de la moto: état général, vérification des plaquettes de frein, du kit chaine, de l'éclairage, passage au sonomètre, c'est validé aussi, OUF et surtout remise du transpondeur et du numéro de course, 3 autocollants que je m'empresse de poser et qui transforment ma moto en machine de course, ça y est, j'y suis, demain je prends le départ du Moto Tour.

Je retrouve des participants, croisés la matin même, qui me proposent de ce joindre à eux pour le déjeuner puis quartier libre l'après midi. J'en profite pour faire le tour des différents stands, ça mécanique de partout. Tiens une Voxan éparpillée au quatre coins d'une tente façon puzzle. Son proprio s'est aperçu la veille qu'il ne pouvait plus passer la 5 ni la 6, il a inversé deux fourchettes lors du remontage de la boite de vitesse. La Voxan Club va bosser jusque tard dans la nuit pour remonter la machine. Elle prendra le départ et finira le moto tour, finalement je n'étais pas si mal préparé.

Le heures se font longues jusqu'à 19h00, premier briefing + prologue sur une piste d'initiation à la sécurité routière (celle ou les enfants apprennent le code de la route sur des vélos) pour définir l'ordre de départ du lendemain.

On peut récupérer les motos, je décide de faire les 30 premiers kilomètres de l'étape de liaison, histoire de ne pas me planter de direction au premier carrefour et puis de me familiariser avec l'utilisation du road book. J'aurais du pousser un peu plus loin.

Prologue : 130 motos en file indienne, les moteurs rugissants, en plein cœur de Limoges, ça ne passe pas inaperçu, le public est là pour voir les premiers tours de roue, les premiers départs et les premières chutes.

1er jour: Limoges - Limoges

Baptême du feu et qui dit baptême dit eau.
Premier départ à 6h30, moi je suis parti à 7h20, 10 min après il pleuvait.
1ère liaison : Je me perds au bout de 50 km, une déviation indiquée, je fais demi-tour , erreur j'aurais du continuer, on bifurquait juste avant la route coupée.

Je pointe avec 10 min de retard au départ de la première spéciale avec une route blindée de gravillons. Chute du favori (pilote usine pour Triumph) qui fait un tout droit. Il ne pourra pas prendre le départ de la deuxième spéciale, 4 heures de pénalité, la victoire s'envole.

On repart pour 80km de liaison pour re faire la spéciale, je pointe avec 1min de retard puis liaison de 160km pour la spéciale sur le circuit de karting, là je pointe à l'heure, enfin.

Deux tours de circuit plus tard fait piano piano, piste humide et pneu froid retour sur Limoges, une sale journée, sous la pluie, erreurs de navigation, pénalités, allez demain ça ira mieux.

Les points positifs : grosse journée d'apprentissage et le CB s'est totalement fait oublier. L'ABS et le freinage couplé m'ont sauvé la mise 2 fois.

Demain, premier départ a 9h00 et normalement, il ne pleut pas.

 

2ème jour : Limoges - Evaux les Bains

Rien à voir avec hier, départ de jour avec encore quelques routes humides mais rien de bien méchant, meilleur maitrise du road book, j'ouvre même pour un petit groupe et j'arrive à l'heure sur la première spéciale.
Après la spéciale, je me fais rattraper par un groupe de 4 motos roulant bon train et emmené par une charmante demoiselle sur une KTM Duke 390, j'accroche le groupe, au bout d'une dizaine de km et d'une hausse de rythme de notre ouvreuse, on se retrouve à 3 moto, le Duke, un Street triple et moi. On ne s'est plus quitté de la journée, 300 km à un bon rythme et sous le soleil.
Que du bonheur, notre jeune ouvreuse est en fait une pistarde chevronnée et ça se voit surtout sur les route à chèvres, ou plutôt à vaches de la Creuse.

Le seul problème, les spéciales, stressé, tétanisé sur la moto, je crois que je roule plus vite en liaison qu'en spéciale, résultat, avec les pénalités de la veille, 109eme au classement sur 130 motos, pas terrible.
Au hasard du paddock je suis tombé  sur un autre participant en cb1000r, 14eme temps, comme quoi, ça marche bien un CB1000 en rallye

 

3ème jour : Evaux les Bains - Evaux les Bains

Levé 6h00, pour un départ à 8h30, l'hôtel est à 40 min du point de départ.
400 km de liaisons sur les petites routes de la Creuse et 2 spéciales très roulantes que l'on a fait 3 fois. Routes sèches, super grip, bonne journée.

Les spéciales étaient vraiment taillées pour les motos puissantes,  même en me trainant, j'ai pu gagner quelques places au général, de 109 je passe à 103, j'espère rentrer dans les 100.
Je commence à me détendre et à réellement prendre du plaisir et le soir pas besoin de berceuse.

 

4ème jour : Evaux les Bains - Issoire

On quitte Evaux les Bains pour Issoire pour encore une belle journée et 380 km sur les routes du Massif Central.
Après une liaison de 20 km, on refait une spéciale de mardi qui avait déjà fait pas mal de dégâts, bizarrement, au lieux d'observer une certaine retenue, certains attaquent de plus belle , résultat 4 ou 5 chutes

Puis on part pour 225 km en 4h00 de petites routes sinueuses.
Les 120 premiers kilomètres avec ma comparse habituelle, à la station essence du parcours on retrouve d'autres concurrents pour un roulage bien rapide. J'ai décroché après la Bourboule sur une partie très rapide, devant ça faisait frotter du slider dans les virages.
Tout ça sous le soleil par 20 degrés sur les magnifiques routes du Puy de Dôme
Encore une bonne journée sur le MT, en plus je pointe 100eme au général.
Demain circuit, ce sera une autre histoire

 

5ème jour : Issoire - Issoire

On commence par une heure de routier pour rejoindre le Circuit d'Issoire pour l'épreuve de vitesse sur 5 tours, départ groupé d'une vingtaine de moto. Malgré d'excellentes conditions, je stresse et je ne me sens pas du tout à l'aise, résultat 110ème, l'après midi on remet ça pour 25  tours, au fil des passages je me sens mieux, le résultat reste identique 110ème.
Décidément, le circuit c'est vraiment pas mon truc.  
Allez, 80 km pour rentrer, c'est vraiment le kif ces routes sinueuses, au final une pas si mauvaise journée, je recule de 2  places au général pour tomber à la 102ème

Allez dodo, demain levé 4h00  pour un départ à 5h30, 760 km et 15 heures de moto, la tant redoutée journée marathon, et la fatigue qui commence à se faire sentir.


6ème jour : Issoire - Toulon

L'étape Marathon ponctuée de deux épreuves de régularité, c'est la journée que j'attendais et ça a été le MEGA KIF.

Départ 5h36 dans le froid de températures négatives et la brume, sans feux additionnels et portant des lunettes, difficile de tenir le rythme sur ces petites routes sinueuses du massif central, j'atteins la première station essence du road book avec 30 min de retard sur la moyenne prévue.

J'enlève mon casque, et j'entends un bruit familier, c'est bien le 390 Duke de mon ouvreuse préférée, pourtant partie avant moi, en colère d'avoir jardinée et bien décidée de rattraper le retard. C'est donc parti pour 600 km en mode compet, Laura donnant le rythme et moi vérifiant la navigation.

Au fur et à mesure, le jour se lève, les températures remontent, les paysages sont magnifiques. J'arrive au premier pointage avec 20 min de retard. Régularité sur 20 km et c'est reparti pour 160 km et 3h20 jusqu'au Ventoux, en passant par l'Ardèche : Que du bonheur.

Pointage à l'heure au Ventoux qu'on montera et descendra à 55 km/h, deuxième épreuve de régularité, ce qui laisse le temps d'apprécier le panorama puis 360 km et 6h30 jusqu'à Toulon.

On sera rattrapé par Anthony, 5 Moto Tour à son actif et moniteur Moto Ecole, autant dire qu'avec ces deux là devant, ça a envoyé du bois. Là aussi routes, paysages météo au top.

Arrivé à Toulon à 20h30 avec 8 minutes de retard mais avec un très grand sourire. Cerise sur le gâteau, je scratche la première régularité et fini 5ème sur la journée. Tenir 55 km/h, ça je sais faire. Je remonte à la 96 ème place.

 

7ème et dernier jour : Toulon - Toulon

Déjà, je n'ai pas vu passer la semaine.

Au programme, un routier de 37 km dans Toulon et sa périphérie que l'on va faire 4 fois, moi qui déteste rouler en ville, me voilà servi et quatre passages sur la célèbre spéciale très "casse gueule" du Mont Faron. 108ème sur mon premier passage et 95ème sur le dernier.

Au final, objectif atteint, je finis la semaine entier à Toulon en pointant 99ème au général. L'autre CB1000R (N°57) redescend à la 90ème place après une grosse chute à Issoire (guidon, réservoir, platine, tube de fourche, bâton de roue, disque avant tordus).

Dimanche matin, dernier petit déjeuner tous ensemble, on s'échange les mails et les 06 puis départ pour Avignon où je retrouve ma voiture, chargement de la moto sur la remorque, débrief avec les potes sur cette semaine et retour à la maison.

Premier bilan à chaud : c'est bien au delà de ce que j'espérais du fait d'une organisation au top et d'une météo idéale pour la moto, le moral du motard étant inversement proportionnel au taux d'humidité de l'air.

Le Moto Tour c'est avant tout des rencontres entre passionné(e)s, des routes improbables et de paysages à couper le souffle, mais pourquoi ne l'ai-je pas fait avant.

Pour en revenir au CB1000R, il a été irréprochable, à l'aise à peu près partout, un moteur souple et rageur, tolérant mes approximations, seul le pilote n'a pas été à la hauteur de ses qualités intrinsèques et il garde un bon capital sympathie dans ce monde dominé par les Katoches.

Ce que j'ai préféré , le routier et surtout l'étape marathon, là aussi la météo y fait pour beaucoup, 15 heures sous une pluie battante aurait été une autre histoire.

Modifié par Le Gars en Guzz
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